En Afrique de l’Ouest, la question liée à l’insécurité est une préoccupation majeure pour la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Dans son premier rapport de 2025 sur les perspectives régionales, l’organisation ouest-africaine pointe une détérioration de la croissance et l’impact négatif de l’insécurité.
La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a publié son premier rapport sur les perspectives économiques régionales, un document qui révèle une situation préoccupante dans la zone.
Piloté par la Commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture, Massandjé Toure-Litsé, ce rapport inaugural analyse les tendances économiques depuis 2010.
Il met en lumière une baisse continue de la croissance, symptôme d’une « absence de transformation structurelle » dans la région.
« La création de richesse ne fait que baisser », souligne le rapport, qui appelle les États membres à « repenser leur politique d’industrialisation ».
Cette situation contraste avec le modèle classique de développement, passant de l’agriculture à l’industrie puis aux services.
Le document élaboré par la CEDEAO accorde une attention particulière à l’impact de l’insécurité sur les performances économiques en Afrique de l’Ouest.
Une analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) de l’architecture sécuritaire régionale révèle des effets « très néfastes » sur la croissance et l’intégration.
Cette première édition, qui s’inscrit dans le cadre de la Vision 2050 de l’organisation, devrait désormais être publiée annuellement, conformément aux instructions des États membres.