Lors d’un entretien sur Esae TV le 1er février 2025, Lucrèce Sènami DEGLA, membre du bureau politique du parti MOELE BÉNIN, n’est pas passée par quatre chemins pour déplorer la faible représentation féminine dans les instances de décision.
Mais avant ça, la Secrétaire Nationale Adjointe à l’Organisation a reconnu les progrès réalisés au Bénin, notamment dans l’amélioration de la représentativité des femmes dans les instances de décision.
Face à un tel constat, elle a appelé à un engagement encore plus fort pour surmonter les obstacles restants et garantir un avenir plus inclusif.

C’est à juste titre qu’elle a déploré la faible représentation féminine, avec seulement trois femmes nommées au poste de ministres-conseillers. « Les femmes doivent oser, briser leurs limites et se faire valoir au sein des partis politiques », insiste-t-elle. Dans la même veine, elle a salué les efforts de son parti, MOELE BÉNIN, qui forme les femmes pour mieux les armer en politique.
Dans sa démarche participative, Lucrèce Sènami DEGLA a proposé une approche proactive pour éviter la disparité entre l’homme et la femme. A l’en croire, il s’agit de travailler sur l’éducation des mères par l’information et la formation afin d’impacter positivement les générations futures.
C’est ce à quoi elle travaille depuis 2019 au sein de l’association Graceful Woman, dont elle est la présidente fondatrice. « Il faut régler les problèmes à la source et ne pas se contenter seulement de gérer leurs effets », explique-t-elle.

Mieux, elle a demandé une meilleure reconnaissance et valorisation du militantisme féminin, tout en encourageant les partis à soutenir les femmes en responsabilité publique. Convaincue de ce que tant qu’il reste à faire rien n’est fait, elle a plaidé pour un soutien renforcé du gouvernement dans sa vision d’accroître la représentativité des femmes.
Elle a, pour finir, plaidé l’importance de traduire cette volonté politique en actions concrètes à tous les niveaux.
Le chemin vers une véritable égalité de genres en politique est encore long et périlleux, mais il faut bien commencer quelque part. C’est ce à quoi travaille Lucrèce DEGLA depuis plusieurs années. Il ne reste plus qu’à souhaiter que son combat porte ses fruits.