Au Gabon, les populations subissent depuis des mois des délestages ou des coupures d’électricité régulières. À Libreville notamment, la situation est critique.
Pourtant, une lueur d’espoir apparaît. Le vice-président du gouvernement gabonais, Alexandre Barro Chambrier, a en effet annoncé la fin des délestages d’ici deux ans, donc d’ici 2027.
Cette déclaration, relayée par la presse locale le 18 mai 2025, marque un tournant dans la gestion de la crise énergétique du pays.
Depuis septembre 2024, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) applique un système de délestage tournant à Libreville. La raison ? Des niveaux d’eau trop bas dans les barrages hydroélectriques, en particulier celui de Kinguélé-Tchimbélé, qui fournit près de la moitié de l’électricité de la capitale.
Concrètement, cela se traduit par des coupures de trois heures, deux à trois fois par jour, perturbant fortement la vie quotidienne et l’économie.
Il faut savoir que le gouvernement gabonais avait déjà renégocié son contrat avec la société turque Karpowership en février 2025 afin de réduire les coûts.
Cette décision, controversée, s’inscrit dans une volonté plus large d’améliorer l’accès à l’énergie.
L’objectif affiché est clair : résoudre les problèmes de délestage dans les deux prochaines années. Pour y parvenir, le gouvernement prévoit d’accélérer les investissements dans les infrastructures énergétiques. Il s’agit de renforcer le réseau, d’augmenter la capacité de production et d’optimiser la distribution.
Cependant, aucun détail sur le calendrier précis ni sur le budget alloué n’a été dévoilé. La réussite de ce projet ambitieux dépendra de plusieurs facteurs.
La stabilité institutionnelle est essentielle, tout comme la mobilisation des fonds nécessaires. L’amélioration de la disponibilité de l’énergie hydraulique et la mise en œuvre rapide des projets d’infrastructures joueront également un rôle clé.
En résumé, le Gabon s’engage dans une course contre la montre pour mettre fin aux délestages. L’annonce du gouvernement est encourageante, mais la réussite de ce défi dépendra de la mise en œuvre effective et rapide des mesures annoncées. L’avenir dira si l’objectif de 2027 sera atteint. Les Gabonais attendent avec impatience des informations plus précises sur les actions concrètes qui seront mises en place.