Le ministre congolais du Travail et de l’Emploi a signé un arrêté dans lequel la rémunération minimale va passer de 2,5 à 5 dollars à compter du 1er février. La mesure concernera aussi bien le secteur public que le secteur privé.
A la suite de l’annonce du doublement du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à partir du 1er février en RDC, le ministre congolais ne cache ni son optimisme, ni sa fermeté à l’égard des éventuels patrons récalcitrants.
« Il s’agit d’un acte réglementaire dont l’application est obligatoire, d’autant plus que cette mesure est le fruit d’un effort auquel chacun a consenti [elle intervient à la suite d’un dialogue organisé en octobre dernier entre le gouvernement et les organisations syndicales et patronales, NDLR]? a rapporté RFI.
Certes, certaines personnes véreuses ne voudront peut-être pas la respecter, mais l’inspection générale du travail est là pour faire appliquer l’arrêté que je viens de signer », affirme ainsi celui-ci.
Nous avons décidé d’un commun accord que le SMIG devait être réajusté à 14 500 francs congolais.
La question de l’exemplarité de l’Etat congolais se pose d’autant plus que le FMI demeure pour sa part très hostile à l’explosion de la masse salariale des fonctionnaires et pousse, au contraire, les autorités de RDC à la réduire. Il souhaiterait ainsi la voir passer à 45 % du budget de l’Etat, contre près de 70 % actuellement.