Les exportations de ce pays d’Afrique du Nord vers l’Arabie Saoudite ont atteint 535 millions selon Abdelatif Houari, directeur adjoint chargé du suivi et du soutien aux exportations au ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations.
L’Algérie puisque c’est d’elle qu’il s’agit diversifie ses partenaires notamment au Moyen-Orient, en Afrique, en Europe, en Australie, au Canada, aux États-Unis et bientôt au Royaume-Uni.
Les statistiques récentes montrent une nette progression des exportations algériennes.
Le nombre d’exportateurs est passé de 200 à 2000, tandis que les exportations vers l’Arabie saoudite ont atteint 535 millions de dollars et celles vers la Mauritanie 135 millions de dollars. Cependant, seulement 10 % des exportations algériennes sont actuellement destinées aux pays africains, une proportion qui ne reflète pas encore les ambitions de l’Algérie.
« Nous aspirons à ce que l’Algérie devienne un acteur clé des échanges commerciaux avec l’Afrique, en profitant des exemptions douanières offertes par la ZLECAf », a expliqué M. Houari.
« Les produits algériens, notamment les agrumes, les dattes, les tomates, les oignons, les produits pharmaceutiques et semi-pharmaceutiques, ainsi que les équipements électriques, sont très demandés sur ces marchés », a-t-il ajouté.
La nouvelle approche économique des autorités algériennes place les opérateurs économiques au cœur de la stratégie d’exportation.
Le rôle des pouvoirs publics consiste à accompagner les exportateurs, à simplifier les procédures administratives, douanières et logistiques, et à lever les obstacles bureaucratiques. « Notre objectif est d’améliorer les revenus en devises fortes grâce à une augmentation significative des exportations », a-t-il affirmé.
Quoi qu’il en soit, les exportations de ce pays d’Afrique du Nord vers l’Arabie Saoudite vont continuer de s’accroître au regard des relations commerciales qu’entretiennent les deux États.