Le métier de journaliste est devenu particulièrement périlleux ces dernières années. Les conflits armés et les crises politiques à travers le monde exposent les reporters à des risques de plus en plus élevés.
En 2024, ce sont 54 journalistes et collaborateurs de presse qui ont perdu la vie, selon les bilans de Reporters sans frontières (RSF) et de la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Le conflit israélo-palestinien a été le théâtre de la plus grande tragédie pour la presse en 2024.
Sur le territoire palestinien, notamment dans la bande de Gaza, 16 journalistes ont été tués dans des circonstances liées à leur travail.
Les affrontements récurrents entre Israël et les groupes armés palestiniens ont créé un environnement extrêmement dangereux pour les reporters.
D’autres régions du monde ont également été fortement touchées par la violence à l’encontre des journalistes. Le Pakistan, avec 7 journalistes tués, occupe la deuxième place de ce triste classement.
Le Bangladesh et le Mexique suivent de près, avec 5 décès chacun.
Le continent africain n’est pas épargné par cette violence. Le Soudan, en proie à des troubles politiques et à des conflits armés, a enregistré 4 meurtres de journalistes. Le Tchad, quant à lui, en compte 1.
La Russie, le Liban et l’Ukraine figurent également parmi les pays les plus dangereux pour les journalistes en 2024.
Les régimes autoritaires, les conflits armés et l’instabilité politique créent un climat de peur et d’intimidation qui met en péril la liberté de la presse.
Vous trouverez ci-dessous, les pays et territoires les plus dangereux pour les journalistes :