PORTRAIT : Réaliser le projet d’une vie, l’histoire passionnante de Hinda Djeridi

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Nouvelle rencontre, nouveau portrait. Aujourd’hui, on vous présente Hinda Djeridi, la naturopathe et énergéticienne. Elle nous parle de son métier, de sa passion et nous délivre quelques précieux conseils. Dans cet article, nous vous invitons à découvrir le parcours de Hinda Djeridi.

Il y a un proverbe indien qui dit : « Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester ». Parfois, une maladie, un tragique accident ou un burn-out oblige une personne à se poser les bonnes questions, à remettre en cause son quotidien, son schéma de pensées, sa routine qui n’était pas forcément adaptée.

C’est là justement qu’intervient Hinda Djeridi qui selon ses propos aime redonner espoir aux personnes en souffrance spirituelle, physique, émotionnelle.

« J’ai un sentiment d’accomplissement, d’être choisie pour servir les bonnes causes, pour rassembler les humains, casser les préjugés, les jugements. En réalité, les êtres obscurs manquent de lumière et d’amour et ils font le mal. Et si par la grâce divine je pouvais être une cause d’une âme sauvée ce serait cela mon bonheur. On me dit souvent je suis trop candide, naïve ou aussi un bisounours en se moquant de moi. Et qu’est ce que j’aime vivre dans mon monde de la bonté du cœur, la bienveillance, la compassion », a laissé entendre la naturopathe et énergéticienne.

Pour autant, elle n’était pas prédestinée à exercer ce métier. « J’ai tout d’abord commencé à travailler en pharmacie en tant que préparatrice durant seize ans », a-t-elle fait savoir au cours de ce grand oral.

PORTRAIT : Réaliser le projet d’une vie, l’histoire passionnante de Hinda Djeridi
Crédit Photo : DR

Mais un accident de travail le 11 septembre 2004 a tout changé pour cette dernière. « J’ai été éjectée par l’électricité. Je ne vous cache pas que j’ai vécu une période assez difficile avec un énorme choc post-traumatique. Je me suis sentie seule et incomprise car à la suite de cela je ressentais les personnes, les lieux, les énergies. Cet accident m’a provoqué une hypersensibilité, un besoin d’être connectée à la nature, à la vie, à l’humain, au divin surtout », a-t-elle confié.

La tragédie qu’elle a vécue l’a guidée vers une existence où le temps ralentit et laisse place à l’essentiel. « J’ai donc décidé de m’inscrire à l’école de Naturopathie appliquée de Mr Robert Masson à Paris 15 pour devenir naturopathe. Mais surtout pour trouver des solutions naturelles à mes problèmes de santé, des crises épileptiques, conséquence de mon accident. J’ai appris à me connaitre, à comprendre que l’épilepsie était une résultante de mon traumatisme, un système de défense inconscient pour m’informer de ce que je devais changer en moi pour grandir, guérir et trouver mon être spirituel. C’était le début de mon initiation spirituelle, ma quête de sens. J’avais un énorme besoin de comprendre pourquoi j’étais venue sur terre et quelle était ma mission divine », partage-t-elle. Cette étape, initialement vue comme le début d’un long périple, se révèle être le moment où son nouveau chapitre commence…

Un malheur pour un bien

En clair, cet accident de travail a été le déclic. « J’ai donc commencé par me former en soins énergétiques pendant trois ans avec Mr Jean Claude Seconde. Je n’ai pas arrêté les formations : coaching en gestion de stress, accompagnement par les neurosciences à l’institut l’arche à Paris et tant d’autres. J’avais une soif d’apprendre, encore et encore comme un besoin vital. Une quête du Graal, d’être utile pour l’humanité », a-t-elle lâché.

C’est à ce moment-là qu’affirme-t-elle : « j’ai enfin goûté au véritable Amour inconditionnel Divin, une énergie illimitée que je transmettais à travers mes mains dans mes soins, dans la parole. Je suis amoureuse du créateur qui me donne la force d’accompagner les personnes en souffrance et celles en fin de vie en leur tenant la main. J’aimerai vraiment que chaque être humain puisse ressentir ce que je ressens, cette transcendance, cette paix infinie qui vivre dans toutes mes cellules ».

Une promixité avec Dieu

Le moins qu’on puisse dire, Hinda Djeridi est douée dans son domaine. Mais ce talent est aussi divin et sa proximité avec Dieu n’est plus à démontrer. « Je vais vous faire rire, je parle souvent avec Dieu et je lui ai demandé de m’aider à transmettre au maximum de personnes son amour, sa miséricorde et une semaine après je me suis retrouvée sur France Maghreb 2 où j’animais ma propre émission de Bien-être pendant six ans puis je me suis retrouvée sur Ere Tv une chaine française d’inspiration musulmane où j’ai présenté plusieurs émissions sur le bien-être, la culture, l’humanitaire, la spiritualité, l’humain en général, la tolérance ».

Elle se définit comme une grande passionnée et a toujours aimé chacune de ses casquettes tant qu’elle sert l’humanité en transmettant la lumière. Sans passer par quatre chemins, Hinda Djeridi se trouve comme idéaliste avec une âme d’enfant. C’est ainsi que le rêve de la naturopathe et énergéticienne prend vie.

N’allez pas lui demander quel est le plus beau métier au monde. Pour elle, c’est évident : « Je le dis et le redis, c’est le plus beau métier au monde pour moi ». Dans cette logique, s’est-elle justifiée : « vous voyez, nous avons besoin de médecins pour faire des diagnostics et donner un traitement si besoin. Les chirurgiens sont là pour les urgences opératoires. Ils font aussi un excellent travail et sauve des vies. Mais moi mon travail consiste à aider l’âme à s’autoguérir pour soigner l’esprit et le corps physique car tout est relié. C’est aussi délivrer des mémoires transgénérationnelles, libérer nos ancêtres de fardeau transmis aux descendants. On pourrait croire que je vis dans un film d’Harry Potter ou un conte de fée mais, c’est une réalité. Tous les processus de libération et de guérison passent par l’Amour inconditionnel et c’est ce que je transmets dans mes séances. Tout est Un et tout est possible, rien n’est figé et tout se transforme par le pouvoir de la pensée positive et l’acceptation de pardonner et de s’aimer. C’est magique quand on y croit sincèrement, sans aucun doute juste un réel lâcher prise ».

Pour elle, les regrets ne font pas partie de son vocabulaire. « Je n’ai aucun regret, tout est parfait même ce qui nous fait mal. Nous attirons à nous ce que nous devons travailler et libérer. Je suis ce que je suis, une émanation de la Source. Certes je suis une multi trauma avec un immense sentiment de gratitude car grâce à mes souffrances je peux comprendre la souffrance humaine. Elles m’apprennent l’humilité, l’empathie, la tolérance ».

Toujours mieux faire, son leitmotiv

Au fil des années, Hinda Djeridi n’a rien perdu de sa passion et y met toujours toute l’énergie dans ce qu’elle sait faire de mieux. « L’Amour que j’éprouve pour le créateur et ses créatures. Le meilleur d’entre nous est celui qui est utile pour l’humanité. C’est une très bonne question mais ce serait comme me demander de vivre sans respirer ou sans boire. Ce métier est vital pour moi car j’ai enfin trouvé ma raison de vivre sur terre. Ma mission divine est dans ce que je fais et j’en suis très heureuse.

Avez-vous l’impression d’être utile pour la société ?

Sa réponse est claire et ne souffre d’aucune incohérence : « Plus que la société, je dirai même l’univers tout entier car tout est un. Je ne cherche pas à trouver ma place au sein de la société, je cherche à la servir du mieux que je peux. Mais il y a énormément de travail dans une société comme la nôtre qui est anxiogène où il y a une perte évidente de nos valeurs humaines. Quand je prends la parole lors de conférence, certaines personnes viennent me voir en me disant que je parle comme un pasteur, ce qui me fait sourire ».

Toute chose qui lui faire dire que : « Martin Luther King a toujours été un modèle pour moi, apprendre à changer le monde tout en restant un homme ou une femme de paix. La guerre n’est pas la solution des grands Hommes mais c’est la réponse de ce qui n’ont rien compris aux messages divins : « sauver une vie et comme sauver l’humanité tout entière et tuer une vie est comme tuer toute l’humanité ».

Mon rêve serait de devenir…

« Mon rêve serait de devenir conférencière internationale comme Deepak Chopra, toucher le cœur de millions voire milliards de personnes et de les faire pleurer pour libérer leur âme en souffrance. Oui je me vois bien dans ce métier, faire quelque chose de grand, laisser une trace de mon passage sur terre pour les générations futures. Je ne recherche pas la reconnaissance humaine absolument, je cherche à satisfaire l’amour de ma vie : Dieu ». C’est l’essentiel à retenir de ses propos quand on lui demande le métier qu’elle aurait pu exercer si elle n’avait pas été naturopathe et énergéticienne.

Une enfance difficile

Hinda Djeridi fait partie de celles qui comme beaucoup d’autres à travers le monde ont vécu une enfance difficile. Mais dans son cas, son histoire est particulière et unique. « J’ai subi moquerie, agressions, insultes de la part des jeunes de mon âge à l’école ou dehors. J’ai grandi dans un quartier très difficile où j’ai vu un jeune se suicider, un ami torturé et tué et tant d’autres atrocités. J’étais en mode survie, à essayer de me trouver une identité car je ne voulais pas finir mal. Heureusement mes parents ont toujours été là pour notre éducation et notre protection. Je suis issue d’une famille modeste mais je suis très riche en amour qu’ils m’ont transmis. Ma raison d’être à ce moment là était de rendre fier mes parents par ma réussite scolaire. Je les aime plus que tout. » 

Malgré cette enfance difficile, Hinda Djeridi ne veut rien changer du tout si elle avait la magie de remonter le temps. « Je ne changerai rien du tout. Mes souffrances sont mon identité. J’ai perdu ma mère mais je sais que la mort appartient à Dieu. Je n’ai aucun regret car, j’ai toujours été proche de mes parents ». Toutefois, nuance-t-elle : « Ah oui peut-être une chose, j’arrêterai de tout donner à des personnes qui ne le méritent pas ».

Une mère de famille avec un grand cœur

Ces nombreuses occupations ne l’empêchent pas d’être une bonne mère de famille. « J’ai été mariée et j’ai eu un magnifique petit garçon de cette union, il est en situation de handicap. Je me bats chaque jour pour son bien-être. Je me suis retrouvée seule avec lui depuis ses onze mois. Ce n’est pas simple tous les jours mais l’amour est plus fort que tout. Un enfant est une lourde responsabilité mais c’est aussi un cadeau du ciel et on doit en prendre soin car un jour je me trouverai devant notre créateur et j’aurai des comptes à rendre. J’accepte tout ce qui vient de lui car il y a un enseignement spirituel en tout », a-t-elle fait savoir réaffirmant sa complicité avec son créateur.

« J’aimerai dire à tout le monde de prendre soin de leurs parents, de les aimer et de pourvoir à leurs besoins car c’est une bénédiction. Ils sont votre porte de salut. Ne rendez pas le mal par le mal. Ne jugez pas, pardonnez et prions ensemble pour un monde meilleur.  En écrivant ces quelques lignes de fin, je pleure car la haine a fait tellement de dégâts, de morts, des parents qui pleurent leur enfant, des enfants qui pleurent leurs parents. Les gens ne savent plus aimer, ils se créent des avatars sur les réseaux et font souffrir les âmes en peine qui recherchent du réconfort. Ce n’est ni la couleur de la peau, ni la religion, ni les pensées qui définissent un humain mais la beauté de son cœur et de son âme. Alors pensez y il est temps de changer la direction de notre humanité et de la guider vers la lumière de l’amour divin. Prenez soin de vous », a conseillé la naturopathe et énergéticienne.

Pour conclure, Hinda Djeridi exprime sa gratitude et réaffirme sa volonté de poursuivre sur cette lancée. « Tout me motive dans tous ces métiers car ça touche l’humain. Je suis une passionnée, autodidacte et créative qui aime les défis et se sentir utile. Ma mission est de donner de la lumière à travers chacune de mes casquettes à tous ceux qui seront amener à me rencontrer ou à m’écouter à travers les ondes », dit-elle.

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