Les États-Unis ont soumis un premier projet d’accord de paix aux autorités de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda, dans le cadre des efforts en cours pour mettre fin aux violences persistantes dans l’est de la RDC.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des négociations menées par Washington avec le soutien de plusieurs médiateurs africains, dont le président togolais Faure Gnassingbé.
Le Togo a été désigné comme médiateur pour le compte de l’Union africaine, succédant à l’Angola dont le président João Lourenço a renoncé à ce rôle en mars dernier.
« Je viens de m’entretenir avec le président Faure au sujet des progrès significatifs réalisés suite à la signature de la Déclaration de principes entre la RDC et le Rwanda.
Je lui suis reconnaissant de son soutien et de son engagement en faveur des efforts complémentaires du processus de l’Union africaine », a déclaré un responsable américain.
Le conflit dans l’est de la RDC, marqué par l’activisme du groupe armé M23 soutenu par le Rwanda, s’est intensifié ces derniers mois.
Les offensives de ce groupe ont entraîné des déplacements massifs de populations et le contrôle de vastes zones riches en ressources minières.
Le ministère togolais des Affaires étrangères a confirmé ce dimanche 13 avril 2025 que Faure Gnassingbé jouera un rôle central dans les discussions, succédant ainsi au président angolais.
Des échanges constructifs ont eu lieu cette semaine entre les présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda.
Washington espère aboutir à un accord de paix définitif lors des pourparlers prévus ce week-end à Lomé, la capitale togolaise.
« Résoudre des différends de longue date est un travail difficile, mais nous restons déterminés à y parvenir », a affirmé le représentant américain, soulignant la nécessité de parvenir à un consensus pour restaurer la stabilité dans la région des Grands Lacs.
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