Chassée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, Air France confirme la prolongation de la suspension de ses vols à destination de Beyrouth jusqu’au 31 janvier inclus.
Il n’est pas encore clair pour le moment si cette suspension s’applique également à Transavia, la compagnie low cost du groupe Air France-KLM, qui proposait encore des billets pour la période allant du 6 au 31 janvier sur son site de réservation en ligne mardi en cours de journée.
Contactées, ces agences avaient affirmé lundi avoir reçu des messages d’Air France indiquant la prolongation de la suspension de ses vols AF 565 et AF566 jusqu’au 31 janvier inclus.
Air France n’a confirmé ce changement que 24 heures plus tard, alors que le précédent communiqué de la compagnie, publié fin novembre, annonçait une reprise des vols à partir du 6 janvier.
« Les liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Beyrouth sont suspendues jusqu’au 31 janvier 2025 inclus », a souligné Air France dans un nouveau communiqué mardi.
Elle a également noté que la reprise des opérations restera soumise à « une évaluation de la situation sur place », précisant que les clients concernés seront avisés individuellement et que des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées.
Recontactées mardi, deux des agences ont expliqué qu’Air France dispose d’un accord de partage de codes avec la Middle East Airlines (MEA), ce qui lui permet d’envoyer des passagers qui avaient des billets réservés via la compagnie française pour un trajet Beyrouth-Paris ou Paris-Beyrouth sur des avions opérés par la compagnie aérienne libanaise.
Le message qu’elle a envoyé lundi aux agences signifie qu’elle ne compte pas opérer ses propres avions entre la capitale française et la capitale libanaise avant début février, sauf changement.
Une fois l’annonce rendue publique, Air France a été critiquée et les internautes disent que la compagnie aérienne française est en train de commettre les mêmes erreurs qu’elle avait commise au Niger, au Mali et au Burkina Faso.